VERSÃO DO COMUNICADO FINAL, EMBORA NÃO ASSINADA:
CINQUANTE-ET-UNIEME SESSION ORDINAIRE DE LA CONFERENCE
DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT DE LA CEDEAO
04 Juin 2017, Monrovia, République du Libéria
COMMUNIQUE FINAL
1. La
cinquante-et-unième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et
de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats
de l’Afrique de
l’Ouest (CEDEAO) s’est tenue le 04 Juin 2017 à
Monrovia, République du Liberia,
sous la présidence de S. E. Mme Ellen Johnson
Sirleaf, Présidente de la
République du Liberia, Présidente en exercice de la
Conférence.
2. Etaient
présents à cette session, les Chefs d’Etat et de Gouvernement suivants
ou leurs représentants dûment mandatés:
S. E. M. Roch Marc Christian KABORE,
Président du Burkina Faso
S. E. M. Jorge Carlos de Almeida Fonseca,
Président de la République du
Cabo Verde
S. E. M. Alassane OUATTARA, Président de
la République de Côte d’Ivoire
S. E. M. Adama BARROW, Président de la
République de La Gambie
S. E. M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO,
Président de la République du
Ghana
S. E. Prof. Alpha CONDE, Président de la
République de Guinée
S. E. M. José Mário VAZ, Président de
la République de Guinée Bissau
S. E. Mme Ellen JOHNSON SIRLEAF,
Présidente de la République du Liberia
S. E.M. Ibrahim Boubacar KEITA, Président
de la République du Mali
S. E. M. Macky SALL, Président de la
République du Sénégal
S. E. M. Ernest Bai KOROMA, Président de
la République de Sierra Leone
S. E. M. Faure Essozimna GNASSINGBE,
Président de la République Togolaise
S. E. M. Pascal Irénée KOUPAKI, Ministre
d’Etat, Secrétaire Général de la
Présidence de la République du Bénin
COMMUNAUTE ECONOMIQUE
DES ETATS DE L’AFRIQUE
DE L’OUEST
COMUNIDADE ECONOMICA DOS
ESTADOS DA AFRICA OCIDENTAL
ECONOMIC COMMUNITY OF
WEST AFRICAN STATES
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S.E.M. Mansour Maman Hadj Daddo,
Ambassadeur de la République du Niger
auprès de la République Fédérale du Nigéria
Monsieur Mohammed Tahir, Chargé d’Affaires
à l’Ambassade de la République
Fédérale du Nigeria auprès de la République du
Libéria.
3. Son
Excellence, Monsieur Benjamin Netanyahu, Premier Ministre de l’Etat
d’Israël, invité spécial de la Conférence des Chefs
d’Etat et de Gouvernement de
la CEDEAO a pris part au Sommet.
4. S.E.M
Olusegun Obasanjo, ancien Président de la République Fédérale du
Nigéria, a pris part au Sommet.
5. Ont
également pris part à ce Sommet en qualité d’observateurs, le Représentant
Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour
l’Afrique de l’Ouest et le
Sahel, Dr. Mohamed Ibn Chambas, la Haute Représentante
de l’Union
européenne charge des Affaires Etrangères et de la
Politique Sécuritaire et
Vice-Présidente de la Commission européenne, Mme
Federica Mogherini, et les
représentants des Présidents de la Commission de
l’Union Africaine, de la
Banque Africaine de Développement, de la Commission de
l’Union Economique
et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
6. La
Conférence note les nombreuses réalisations de l’Etat d’Israël, notamment
dans le domaine de l’agriculture, de la gestion des
ressources en eau, des
innovations technologiques, de l’énergie et de la
sécurité, et saluela disponibilité
manifestée par le gouvernement israélien à apporter
son appui au
développement de la région.
7. Les
Chefs d’Etat et de Gouvernement réitèrent leurs félicitations aux Présidents
Adama BARROW et Nana Akufo Dankwa AKUFO-ADDO,
respectivement élus
Présidents de la République de La Gambie et de la
République du Ghana et ont
réaffirmé leur disponibilité à leur apporter tout
l’appui nécessaire au succès de
leurs mandats respectifs.
8. Les
Chefs d’Etat et de Gouvernement ont pris acte du rapport intérimaire 2017 du
Président de la Commission, ainsi que des Rapports de
la 78
ème
Session
Ordinaire du Conseil des Ministres et de la 38
ème
Réunion du Conseil de
Médiation et de Sécurité de la CEDEAO.
9. Ils
ont salué la qualité des rapports présentés par le Conseil des Ministres, le
Conseil de Médiation et de Sécurité et la Commission,
ainsi que la pertinence des
recommandations formulées dont les éléments
substantiels portent sur les
programmes d’intégration régionale, la paix et la
sécurité régionale ainsi que les
questions institutionnelles.
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10. La
Conférence a également salué l’excellent travail accompli par l’ensemble des
Institutions de la Communauté et leur engagement dans
la réalisation de l’agenda
de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. Elle
réaffirme sa ferme volonté à
œuvrer à l’atteinte des objectifs des Pères fondateurs
de la CEDEAO de bâtir une
région prospère dans un environnement de paix, de
sécurité et de bonne
gouvernance démocratique.
11. La
Conférence, après délibérations sur les points inscrits à son ordre du jour, a
entériné les principales recommandations faites dans
les différents rapports, et
procédé à l’examen des questions spécifiques ci-après
:
AU TITRE DE LA PERFORMANCE ECONOMIQUE ET
DE LA MISE ŒUVRE
DES PROGRAMMES D’INTEGRATION REGIONALE
12. La
Conférence a noté que l’Afrique de l’Ouest a été durement affectée par le
ralentissement de l’activité globale du continent en
2016 avec un taux de
croissance réel du PIB de la CEDEAO s’établissant à
0,2% en 2016 contre une
progression de 3,3% en 2015 et 6,1% en 2014. Cet
important ralentissement de
l’activité de la région ouest africaine est
principalement en rapport avec la forte
baisse (-1,5%) du PIB réel du Nigéria, première
économie de la région.
13. Elle
s’est félicitée des bonnes perspectives en matière de croissance économique
des Etats membres et a salué les efforts entrepris par
les autorités du Nigeria qui
ont permis d’endiguer les effets pervers de la
récession et d’amorcer la relance
de l’économie nigériane qui renouera ainsi avec une
croissance positive en
2017.
14. Afin
de conforter ces résultats, la Conférence a exhorté les Etats membres à
poursuivre les réformes structurelles engagées pour s’affranchir
des fluctuations
des cours des matières premières et permettre à leurs
économies de mieux faire
face aux chocs exogènes.
15. La
Conférence a exhorté les Etats à prendre les mesures nécessaires qui
permettraient de réaliser les Objectifs du Développement
Durable notamment
dans le domaine de la réduction de la pauvreté et de
la création d’emplois.
S’agissant de la libre circulation des
personnes et des biens
16. La
Conférence a pris note des rapports pays de la Task Force sur la libre
circulation qui soulignent la persistance des entraves
à la libre circulation des
personnes et des biens dans l’espace communautaire.
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17. Les
Chefs d’Etat et de Gouvernement réaffirme leur ferme engagement pour
l’application des dispositions du Protocole relatif à
la libre circulation des
personnes, du droit de résidence et d’établissement. A
cet effet, ils ont convenu
d’accélérer la mise en place de la carte d’identité
biométrique, ainsi que la
suppression des barrières non tarifaires en vue
d’améliorer la fluidité des
échanges intra-communautaires et de renforcer la
sécurité dans la région.
18. Concernant
l’union douanière, les Chefs d’Etat et de Gouvernement se sont
félicités des progrès accomplis dans le cadre de la
mise en vigueur du Tarif
Extérieur Commun de la CEDEAO dans les Etats membres
ainsi que du
processus d’élaboration du Code communautaire des
douanes. Ils ont réaffirmé
leur engagement en vue de permettre une application
harmonieuse et dans les
délais du TEC CEDEAO et ont à cet égard exhorté les
Etats membres qui ne l’ont
pas encore fait à accélérer le processus de mise en
vigueur du TEC.
Au titre du développement agricole et des
infrastructures
19. Les
Chefs d’Etat et de Gouvernement se sont félicités des résultats obtenus dans
le cadre de la mise en œuvre de la politique agricole
de la CEDEAO (ECOWAP),
en l’occurrence les orientations à l’horizon 2025 à
travers les plans régionaux et
nationaux d’investissement agricole et de sécurité
alimentaire et nutritionnelle. Ils
se sont également félicités du renforcement de la
coopération avec les différents
partenaires techniques et financiers.
20. Convaincue
de la nécessité d’accélérer la mise en œuvre des projets régionaux
d’interconnexion, la Conférence s’est félicitée des
progrès réalisés dans le
développement des infrastructures notamment routières
et maritimes et salue la
signature de l’Acte additionnel relatif au corridor
Dakar - Abidjan qui vient ainsi
parachever les efforts déployés pour la réalisation de
l’autoroute Lagos – Dakar.
Elle réaffirme son attachement au développement des
infrastructures, notamment
au projet Sealink dont la réalisation aura un impact
positif sur l’intégration
régionale.
21. Le
Sommet a par ailleurs, réitéré son engagement à poursuivre les actions de
coordination et de plaidoyer en vue de la résorption
du déficit énergétique dans
la région.
AU TITRE DES QUESTIONS DE PAIX, DE
SECURITE ET DE DEMOCRATIE
22. La
Conférence réaffirme toutefois l’importance de la paix, de la sécurité, et de
la
stabilité dans l’espace CEDEAO pour le développement
économique de la région.
23. La
Conférence exprime sa préoccupation face à l’expansion des attaques
terroristes dans la région et réitère sa totale
solidarité avec les pays frappés par
le terrorisme.
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24. Elle
réaffirme sa détermination à poursuivre, sans relâche, le combat contre le
terrorisme et salue les efforts déployés par les Etats
membres pour prévenir et
faire face à ce fléau.
25. A
cet effet, la Conférence se félicite de la constitution d’une Force Conjointe
du
G5 Sahel pour lutter contre le terrorisme dans le
Sahel et salue la décision du
Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine
adoptée à sa 679
ème
réunion
du 13 avril 2017 relative au Concept d’Operations de
la Force Conjointe du G5
Sahel.
26. La
Conférence exhorte le Conseil de Sécurité des Nations Unies à donner
mandat pour le déploiement de la Force et sollicite
l’appui financier des Nations
Unies et de la communauté internationale pour son
opérationnalisation.
27. La
Conférence félicite les Nations Unies pour le rôle qu’elles ont joué dans le
maintien de la paix au Libéria et prend acte du
retrait de la Mission des Nations
Unies au Liberia (MINUL) et de sa fermeture éventuelle
en mars 2018.
28. A
cet égard, la Conférence charge la Commission de finaliser les discussions en
cours avec les Nations Unies pour le transfert des
équipements logistiques et
d’autres biens résiduels ainsi que la radio de la
MINUL à la CEDEAO afin de
maintenir la paix, la stabilité et le développement de
la région.
29. En
outre, la Conférence invite la communauté internationale à poursuivre son
engagement au Libéria après la clôture de la MINUL,
l’établissement d’un bureau
de consolidation de la paix /politique autonome au Libéria
pour appuyer la
nouvelle administration et faciliter un transfert en
douceur des équipements à la
CEDEAO.
SUR LA SITUATION EN GAMBIE
30. La
Conférence a salué les efforts de médiation entrepris par S.E. Mme Ellen
Johnson Sirleaf, Présidente de la République du
Liberia et Présidente en exercice
de la Conférence, S.E.M. Muhammadu Buhari, Président
de la République
Fédérale du Nigeria, S.E.M. John Dramani Mahama,
ancien Président de la
République du Ghana et S.E.M. Macky Sall, Président de
la République du
Sénégal qui ont permis de trouver une issue pacifique
à la crise politique en
Gambie. La Conférence a également exprimé toute sa
gratitude à S.E.
Professeur Alpha Condé, Président de la République de
Guinée, ainsi qu’à
S.E.M. Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la
République islamique de
Mauritanie, pour leur soutien aux efforts de
médiation.
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31. La
Conférence félicite S.E.M. Adama Barrow, Président de la République de la
Gambie, pour l’ensemble des initiatives prises depuis
son accession à la
magistrature suprême en vue de la stabilité, de la
sécurité et de la relance
économique de la Gambie. Elle l’exhorte à mettre en
place le cadre et les
mécanismes pertinents pour promouvoir la
réconciliation nationale et la justice
dans le strict respect des normes et principes
internationaux.
32. La
Conférence salue le rôle déterminant que joue la Mission de la CEDEAO en
Gambie (ECOMIG) dans la stabilisation et la
sécurisation du pays. Prenant note
de la fragilité de la situation sécuritaire en Gambie,
la Conférence prolonge de
douze (12) mois la présence d’ECOMIG et décide
d’étendre son mandat afin
qu’elle appuie la formation et la réorientation des
composantes pertinentes des
forces armées et de sécurité gambiennes. A cet égard,
elle a lancé un appel aux
Etats membres pour faire des contributions
supplémentaires de troupes.
33. La
Conférence encourage le Gouvernement gambien dans sa détermination à
conduire une réforme profonde du secteur de la défense
et de la sécurité et à
assurer une gestion efficace des stocks nationaux
d’armes et munitions. A cet
effet, la Conférence instruit la Commission de la
CEDEAO à mobiliser et
coordonner le partenariat technique et financier en
soutien aux efforts du
Gouvernement.
34. La
Conférence lance un appel à la Communauté internationale pour soutenir, de
manière coordonnée, les efforts entrepris par le
Gouvernement gambien afin
d’assurer la relance économique et la stabilité du
pays. Elle instruit la
Commission, en collaboration avec les Nations Unies et
l’Union africaine, de
mettre en place et rendre opérationnel un Groupe
international de contact sur la
Gambie pour suivre l’évolution de la situation et
coordonner le soutien des
partenaires en faveur du pays.
SUR LA SITUATION EN GUINEE-BISSAU
35. La
Conférence exprime sa vive préoccupation face à la persistance de la crise
politique et institutionnelle en Guinée Bissau malgré
la signature par les partis
politiques de l’Accord de Conakry, le 14 octobre 2016
à Conakry, visant à trouver
une solution durable à la crise politique prolongée
dans le pays.
36. La
Conférence félicite S.E Prof. Alpha Condé, Président de la République de
Guinée et Médiateur de la CEDEAO pour la Guinée
Bissau, pour ses efforts
soutenus de médiation.
37. La
Conférence a pris note de l’évaluation de la situation faite par le Comité
Ministériel de Haut niveau chargé du suivi de la mise
en œuvre de l’Accord de
Conakry suite à sa visite les 23 et 24 avril 2017 à
Bissau. Elle a pris note de la
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disponibilité des acteurs à engager un dialogue direct
afin d’assurer la mise en
œuvre de l’Accord de Conakry.
38. La
Conférence exhorte toutes les parties à mettre en œuvre les dispositions de
l’Accord de Conakry et appelle toutes les parties à
respecter strictement les termes
de cet accord. A cet égard, la Conférence décide de
proroger de trois (3) mois le
mandat de ECOMIG afin de permettre la mise en œuvre
effective de l’Accord de
Conakry par les acteurs politiques en Guinée Bissau.
39. La
Conférence affirme sa détermination à prendre, si nécessaire, des sanctions
ciblées contre tous ceux qui entravent la mise en
œuvre harmonieuse de l'Accord
de Conakry.
40. La
Conférence salue à nouveau la non-ingérence de l’armée dans cette crise
politique et l’encourage fortement à continuer dans ce
sens.
41. La
Conférence instruit la Commission d’évaluer régulièrement, par le biais Comité
ministériel de haut niveau, les progrès réalisés en ce
qui concerne le respect et la
mise en œuvre scrupuleuse de l'Accord de Conakry.
SUR LA SITUATION AU MALI
42. La
Conférence félicite le Gouvernement malien pour les importantes mesures
prises, pour assurer la mise en œuvre de l’Accord de
paix et de réconciliation, y
compris l’installation des autorités intérimaires dans
toutes les régions du Nord du
pays, le commencement des patrouilles mixtes par
l’armée malienne et les
groupes armés et la bonne tenue de la Conférence du
dialogue national.
43. La
Conférence exprime sa préoccupation face à la multiplication des attaques
terroristes au nord et au centre du pays et réaffirme,
à cet effet, sa ferme
condamnation de ces attaques visant les populations
civiles, les Forces de la
MINUSMA, de Barkhane ainsi que les Forces de défense
et de sécurité du Mali.
44. Elle
réitère son attachement à l’unité, à l’intégrité territoriale et à la souveraineté
du Mali, réaffirme son appui au processus de paix et
exhorte toutes les parties
prenantes à le respecter.
45. La
Conférence apporte son soutien à l'appel lancé par le Président du Comité de
Suivi à l'effet de libérer immédiatement le Camp 1 de
Kidal devant servir à
héberger le Mécanisme Opérationnel de Coordination
(MOC) mais actuellement
occupé par les troupes de la CMA. Elle lance un appel
pressant aux mouvements
signataires d'éviter des actes ou attitudes visant à
continuer à bloquer la mise en
œuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation
issu du processus d'Alger.
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46. Elle
invite la Commission de la CEDEAO de prendre, en collaboration avec
l'Union Africaine et les Nations Unies, les mesures
nécessaires pour organiser
une conférence internationale sur la situation
sécuritaire au Mali, avec pour
objectif d'évaluer les moyens d'intervention les plus
appropriés et susceptibles
d'améliorer l'efficacité des actions en cours en vue
de préserver l'intégrité
territoriale Mali.
47. La
Conférence demande au Conseil de Sécurité des Nations Unies, dans la
perspective du renouvellement du mandat de la MINUSMA
en juin 2017, de doter
la Mission de capacités opérationnelles nécessaires à
l’accomplissement de sa
mission.
48. La
Conférence exhorte le Gouvernement malien à poursuivre les actions en cours
pour assurer la mise en œuvre effective de l'Accord de
Paix et de Réconciliation
et à promouvoir le dialogue entre les communautés au
centre du Mali pour mettre
fin aux affrontements intercommunautaires.
49. La
Conférence exhorte également le Gouvernement malien à poursuivre le
renforcement des capacités des forces de défense et de
sécurité maliennes et à
accélérer leur redéploiement sur l’ensemble du
territoire national en vue d’assurer
leur mission régalienne de sécurisation des personnes
et des biens.
CONCERNANT LES PROCHAINES ELECTIONS AU
LIBERIA
50. La
Conférence exhorte les autorités libériennes à apporter un soutien adéquat à
la Commission Nationale Electorale, à garantir à tous
les acteurs une égalité des
chances, à renforcer la capacité et à apporter un
soutien aux forces de sécurité du
Libéria.
51. La
Conférence félicite les partis politiques du Libéria pour leur résolution
visant à
assurer une élection présidentielle paisible dans le
pays et les exhorte à assumer
pleinement la résolution qu’ils ont prise au cours de
la période du 21 au 23
septembre 2016 à Ganta dans le Comté du Nimba, de même
que leur Déclaration
politique signée en marge du 51
ème
Sommet, tenu le 4 juin 2017.
AU TITRE DES QUESTIONS INSTITUTIONNELLES
Au titre de la réforme institutionnelle
52. La
Conférence félicite le Conseil des Ministres pour son examen approfondi de
tous les rapports pertinents et les analyses faites
par rapport au projet de la
réforme institutionnelle de la CEDEAO. La Conférence
souligne, en outre, les
objectifs majeurs de la réforme qui visent une
efficacité des coûts, une efficience
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organisationnelle et plus important encore, une mise
en œuvre effective des
objectifs d’intégration régionale. A cet égard, elle
approuve la réduction de quinze
(15) à neuf (9) Commissaires au sein de la Commission
ainsi que celle du nombre
des postes statutaires à 18 dans l’ensemble des
institutions de la Communauté,
tel que proposé par le Conseil. La Conférence demande
au Comité Ministériel ad
hoc chargé de proposer l’attribution des postes
statutaires et de veiller à ce que
chaque Etat membre ait au moins un poste statutaire.
Elle charge le Président de
la Commission d’étendre cette réforme à toutes les
autres institutions de la
Communauté et à prendre les mesures nécessaires pour
la finalisation du
processus.
53. La
Conférence félicite le Président de la Commission pour les mesures qu’il a
prises pour rationaliser le fonctionnement des
Institutions de la Communauté afin
de garantir la performance optimale de la Commission
et de toutes les autres
institutions et de restaurer la confiance des
différents partenaires qui ont pris
l’engagement de travailler avec l’organisation, et
l’encourage à poursuivre dans la
même direction.
54. La
Conférence entérine le Comité ministériel de sept (7) membres mis en place
par le Conseil des Ministres qui, à travers les
conseils de la Commission,
proposera l’attribution aux Etats membres des postes
statutaires sur la base d’un
système équitable de rotation et des règles en vigueur
au sein de la Communauté.
Au titre de la coopération avec la
Mauritanie, le Maroc et la Tunisie
55. La
Conférence a pris note de la requête d’adhésion à la CEDEAO du Royaume du
Maroc, de la requête du statut d’observateur de la
République de Tunisie, ainsi que
du paraphe de l’Accord d’association de la République
Islamique de Mauritanie.
56. Le
Sommet demande à la République Islamique de Mauritanie, qui est un ancien
Etat membre, de présenter une requête de réadmission à
la CEDEAO afin de
pouvoir jouir de tous les droits et privilèges
inhérents au statut d’Etat membre.
57. La
Conférence a demandé que le statut d’observateur soit donné à la République
de Tunisie et a instruit la Commission de prendre les
dispositions en vue de
s’assurer que toutes les règles et procédures
relatives au statut d’observateur sont
adoptées. Elle a, à cet égard, instruit la Commission
de lui soumettre la question à
sa prochaine Session ordinaire.
58. La
Conférence donne son accord de principe pour l’adhésion du Royaume du
Maroc, eu égard aux liens forts et multidimensionnels
de coopération avec les
Etats membres. Elle a instruit la Commission
d’examiner les implications d’une
telle adhésion conformément aux dispositions du Traité
Révisé de la CEDEAO et
de soumettre les résultats à sa prochaine session.
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59. Elle
a enfin décidé d’inviter le Roi du Royaume du Maroc, le Président de la
République Islamique de Mauritanie et le Président de
la République de Tunisie à
sa prochaine session ordinaire.
60. La
Conférence a félicité deux Chercheurs Ouest africains en l’occurrence Dr.
Valentin AGON (Béninois) et Dr. Eddy AGBO (Nigerian)
qui ont été les lauréats du
premier Prix de l’Innovation en Afrique, organisé par
la Fondation africaine de
l’Innovation (FAI). Dans ce cadre, Dr. Valentin AGON
s’est vu décerner le 1er Prix
de l’Innovation pour le traitement du paludisme, alors
que Dr. Eddy AGBO a
remporté le Prix de l’Impact social le plus notable
pour ses travaux novateurs
portant sur le test du paludisme à l’aide de l’urine.
61. La
Conférence adresse ses chaleureuses félicitations à S. E. Mme Ellen
Johnson
Sirleaf, Présidente de la République du Liberia, Présidente en
Exercice de la
Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, pour
le leadership exemplaire
dont elle fait preuve et pour son engagement permanent
au service de l’intégration
régionale de la paix et de la sécurité en Afrique de
l’Ouest.
62. Les
Chefs d’Etat et de Gouvernement ont élu S.E.M. Faure Essozimna
GNASSINGBE, Président de la République togolaise, comme Président
de la
Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la
CEDEAO pour un mandat
d’un an.
63. Les
Chefs d’Etat et de Gouvernement décident de tenir leur prochaine session
ordinaire à Lomé, République togolaise, en décembre
2017.
Fait à Monrovia, le 04 Juin 2017
LA CONFERENCE
Por favor a leitora/o leitor de tentar comparar a versão deste omunicado final aqui publicada com a versão portuguesa publicada no blog GBISSAU.com. Há em vários pontos e aspectos umas diferenças sérias. Sobretudo, no referente ao ponto, onde é exortado os atores de implementarem as disposições do Acordo de Conakry. Nesta versão aqui (em francês), o Presi não é referido expressamente (no ponto 38). Lá, na versão publicada no blog GBISSAU.com (em português), o Presi é expressamente referido (no ponto 36, salvo erro). Este não pode ser uma diferença vinda da tradução. Não! Aqui tem algo de fundamental que não está a bater certo, sob a responsabilidade dos autores tendo procedido as duas publicações.
ResponderEliminarObrigado.
Que reine o bom senso.
Amizade.
A. Keita